Savon à froid Les infusés : Ma Douce ou le Calendul’Argile

La première recette des Infusés a ouvert dans mon imagination un déferlement d’idées  que je n’aurais pas assez d’une vie pour tout tenter (parce que j’ai une vie à coté dans des journées qui ne font que 24h !)

 

Cette fois, infusion corsée de calendula et macérat de calendula sur huile d’olive, douceur de l’argile blanche à l’apaisant et régénérant calendula.

 

Toujours le calculateur Soapcalc pour l’élaboration de la recette, sugraissage à 9%.

Lessive de soude : infusion corsée de calendula + NaOH en pastilles

Macérat de calendula sur huile d’olive 48%

Beurre de coco 30%

Beurre de karité du Burkina 10%

Huile de ricin 7%

Huile de carthame 5% (il s’agissait juste de terminer le fond d’une bouteille)

 

A la trace, 1 petite cuillère à soupe rase d’argile blanche/kg d’huile, fleurs de calendula séchées broyées.

 

Encore un savon d’une grande douceur à l’utilisation, très soyeux, un de mes préférés.

Je laisse généralement sécher mes savons à froid au moins 6 semaines … plus ils sèchent, moins vite ils fondent, plus la mousse se développe… je fais des batchs de 2 ou 3 kg d’huiles tous les 2 ou 3 mois environ (mais quand je m’y mets j’en fais pendant plusieurs jours !) ce qui permet de varier fréquemment le savon de la salle de bain et de n’être jamais à court.

Prochain infusé non encore réalisé : le camomille… La camomille macère, elle macère, elle macère … Je referai également le feuilles de figuier 

 

 

 

 



Savon à froid Les infusés : Riz-Hélichryse

Souvent, en tâche de fond dans mon cerveau qui mouline en permanence, il y a de la savonnerie, de la couture et de la cosmétique. Et de la charge mentale professionnelle également… Bref. La construction d’une recette prend généralement naissance de façon brouillonne dans ces moments informels, elle mûrit et s’organise doucement au fil des nuits et des journées, toujours en arrière plan des activités quotidiennes. Et puis un jour, elle s’impose. La première des Infusées est celle-là, semi-infusée devrais-je dire puisqu’il ne s’agit que de macérat dans un premier temps.

 

Allier la douceur du lait de riz et de la farine de riz à l’apaisant de l’hélichryse (ou Immortelle Italienne), les fleurs broyées apportent un léger effet gratouilli-gommant.

 

Calculateur Soapcalc utilisé pour un surgraissage à 8% et une concentration de la lessive de soude à 27%,

Lessive de soude : lait de riz congelé en glaçons + NaHO en pastilles

 

Macérat hélichryse dans huile d’olive   31%

Beurre de coco 25%

Beurre de palme (fournisseur Aroma-zone) 20%

Huile de carthame 10% (elle apporte beaucoup de douceur  mais en grande quantité elle a tendance à faire rancir le savon au bout de quelques mois)

Beurre de karité du Burkina 8%

Huile de ricin 6%

A la trace : 1 cuillère à soupe de crème de riz (farine de riz ultra fine)/kg d’huile et 1 petite poignée de fleurs d’hélichryse séchées mixées/kg d’huile.

 

Et après séchage il reste la belle odeur si caractéristique de l’immortelle.

 

 

 



La Belle bleue, savon méthode à chaud -ITMHP

Envie de tester un savon à chaud coloré et parfumé… Jusqu’à présent j’avais fait avec beaucoup de succès des savons à chaud avec des huiles non fragiles, sans colorant et sans ajout d’huiles essentielles.

Mais en 2 mots, qu’est-ce que la méthode In The Mould Hot Process, que l’on peut traduire par « procédé à chaud directement dans le moule » ?  Il s’agit d’une cuisson lente au four et à basse température de la pâte à savon coulée en moule.

Cette méthode a pour avantages  d’une part d’accélérer la saponification, pour les pressé(e)s, et d’autre part d’apporter plus de mousse à une recette qui contient une grande proportion d’huile d’olive. Je les trouve également plus lisses que les savons à froid (ça n’en donne pas vraiment l’impression sur les photos parce que j’ai fait un découpage à l’arrache mais il est très lisse et soyeux dans la main)

Inconvénients : il vaut mieux éviter les huiles fragiles qui ne supportent pas la chauffe, certaines huiles essentielles également (pour rappel, les HE ne supportent généralement pas la chauffe, au risque d’être dénaturées.) On évitera également l’ajout d’ingrédients qui vont participer à la montée en température du mélange, comme les sucres (miel, laits, sucre…) qui risquent de faire brûler le savon à la cuisson.

J’ai néanmoins testé avec l’huile essentielle de lavande dont l’odeur résiste bien d’une part à la soude et d’autre part à un tout petit peu de chauffe (elle n’est pas utilisée ici pour ses propriétés cosmétiques et médicinales mais uniquement pour le plaisir olfactif… si tant est que l’on aime son odeur).

Cette recette est quasi identique à celle du Presque Castille déjà publiée (mêmes ingrédients mais en proportions différentes).

Procédé de ma cuisson : température du four 50°C pendant 2h30 à 3h (selon la grosseur de mes moules, entre 800g et 1kg), j’éteins ensuite le four et je laisse porte fermée toute la nuit. Découpage le lendemain et séchage une semaine… Ou plus selon l’urgence.

Pour cette recette j’ai utilisé le calculateur Soapcalc, de la lessive de soude du commerce (magasins de bricolage, rayon brico du supermarché…) concentrée à 30% et un ratio eau/huiles pour surgraissage à 9%.

Huile d’olive  60%

Beurre de coco 30%

Huile de ricin 5% -> pour booster la mousse de l’huile d’olive

Beurre de karité 5%

J’ai rajouté à la trace l’équivalent d’une cuillère à thé (pour 2000g d’huiles de mon batch ) d’ultramarine bleu – le fameux bleu outremer- +mica bleu dilués dans l’équivalent d’une cuillère à soupe d’huile, 1 cuillère à thé également d’huile essentielle de lavande vraie et quelques fleurs de lavande séchées.

La trace de cette pâte à savon est jaune,  le bleu des oxydes et micas fait virer la pâte au vert de gris… pas de panique, un bleu bien pétant se révèle au cours de la cuisson.

Au final, une mousse douce et sensuelle, une belle odeur de lavande bien présente les premiers jours de séchage mais qui s’atténue  avec le temps pour être plus subtile au bout d’un mois ; la couleur bleu flashy s’atténue également.



Savon lait d’avoine, lait de chèvre et karité

Publication tardive d’un article qui a déjà quelques semaines.. restent le photos à faire mais ça va venir.

J’ai souvent tendance, lorsqu’il me reste des fonds de laits végétaux ou de chèvre, à mettre au congélateur dans des bacs à glaçons, ça servira en son temps sous une forme pratique. Il fallait faire de la place au congélateur et réduire la quinzaine de sachets de liquides divers (laits de riz, d’avoine, de chèvre et de coco)

Il ne m’en fallait pas plus pour trouver une bonne raison de savonner !

Laits d’avoine et de chèvre congelés en glaçons et soude en billes, selon votre calculateur préféré.

Huile de coco (hydrogénée) 30%

Beurre de palme (Aroma-Zone) 25%

Huile d’olive 10%

Huile de carthame 10%

Huile de colza 10%

huile de tournesol 10%

Beurre de karité 5%

Surgraissé à 8% (beurre de karité inclus)

A la trace, beurre de karité fondu  et 1 poignée de flocons d’avoine mixés par kg d’huile.

 



Le Doux’Simple, presque Castille (sans palme)

 

Le savon de Castille, dont le nom vient de la région espagnole de Castille réputée pour son huile d’olive, est fait avec une grande quantité de cette huile. Or, un savon 100% olive pour les huiles est un savon long à sécher, très peu moussant et d’une texture gélifiée un peu gluglu à l’utilisation.

Pour palier  ce défaut, je n’ai pas fait tout olive mais j’ai rajouté de la dureté (beurre de coco) et du pouvoir moussant (beurre de coco et huile de ricin)

Huile d’olive 65%

beurre de coco 20%

huile de ricin 10%

beurre de karité 5%

Calcul de la soude et de l’eau pour un surgraissage à 8%

A la trace : lactate de sodium 3 cuillères à soupe.

Il a une magnifique odeur de savon à l’olive, une jolie couleur sobre et une texture un peu rustique, une petite mousse, très peu gluglu, merci le beurre de coco.

Simple et doux. J’aime.

 



L’oriental, rhassoul-argan-karité

 

Après mon savon à la boue de la Mer morte, il fallait que je teste celui au rhassoul (appelé aussi ghassoul). J’ai un stock de cette argile qui ne convient pas à mes cheveux mais dont je me sers comme nettoyant visage, juste diluée dans un peu d’eau pour la faire gonfler en une pâte dont je me masse le visage avant de rincer. Peau douce !

Surgraissage à 8%, sans palme

Huile d’olive 55%

Beurre de coco 30%

Huile de son riz 5%

huile de ricin 5%

huile d’argan 5%

Soapcalc infiquant un INS de 149 et un indice de dureté (hardness) de 35 (pour une fourchette entre 29 et 54) , j’ai rajouté 4 cuillères à soupe de lactate de sodium (sel de sodium d’acide lactique pour un démoulage facilité, savon plus dur et plus lisse)

Rajoutés à la trace : 150 gr de rhassoul dilué dans un peu d’eau pour une pâte pas trop « kloug » et 40gr de beurre de karité.

J’aime beaucoup l’aspect un peu rustique apporté par l’ajout du rhassoul à la trace.

 

 



Savon Miel’Amande

J’aime beaucoup les laits végétaux dans les savons, dès que je peux, j’en congèle dans des sachets à glaçons… (bien penser indiquer sur le sachet de quel lait il s’agit, ne pas compter sur la mémoire !)

Voici donc un savon doux avec de légers gratouillis des flocons de céréales mixés fin.

Coco  25%

Palme (bio et équitable) 20%

Huile d’olive 30%

Huile de carthame 10%

Beurre de karité 10%

Huile de ricin 5%

Soude pour un surgraissage à 8%

L’eau est remplacée par du lait d’amande congelé, à la trace  : 2 grosses cuillères à soupe de miel et 1 grosse poignée de flocons de 5 céréales mixées fin (pour 2 kg d’huiles, réduire de moitié ces 2 derniers ingrédients rajoutés à la trace si vous ne faites qu’1 kg d’huiles)

Il faisait encore froid, je n’ai donc pas posé les moules sur un accumulateur de froid (ce que je fais généralement par temps chaud lorsque j’introduis du sucre – miel en l’occurrence – dans les savons, pour éviter la surchauffe et l’effet-cratère- donc savons direction la poubelle)

INS Soapcal 162

 



La ruche d’hiver, version hiver 2016-2017

Refait cette recette, en remplaçant la silicone végétale chondrus crispus par autant de coco silicone.
Rajouté également phase 3

  • 10 gouttes d’huile essentielle de bois de hô
  • 0,3% de Elastine booster (calcium 2-cetogluconate) pour ses vertus anti-relâchement cutané.

Fait à la naturalis-de-feignasse (et ça me va bien, pour un dimanche). Je sais, les propriétés des hydrolats sont bien amoindris par la chauffe de la machine mais je compte sur les bienfaits des abeilles (miel de lavande, propolis, cire d’abeille et gelée royale)



La chocothérapie d’Izya

Une petite copine de la grenouillette avait essayé sur ses mains une crème que j’avais faite au beurre de cacao brut et non désodorisé. Elle m’en a donc demandé une pour elle, requête à laquelle je me suis évidemment volontiers pliée… Plusieurs mois après (oui, que la honte suprême s’abatte sur moi, je suis lentissime à la détente…)

Pour sa peau de presque-pré-ado, j’ai voulu la crème toute douce, avec des ingrédients apaisants.

Au final, 3 pots, un resté chez moi dont je me tartine les jambes avec gourmandise tous les matins.

Du beurre de cacao qui sent bien le chocolat, du macérat de calendula, de l’allantoïne, de l’urée, de l’aloe vera, de l’avoine … Miam, peau douce et souple !

La recette complète et commentée est là (clic clic)

creme chocotherapie2



Quand la grenouillette s’en va en colo, que faire de ses cheveux ?

 

gorgone

Paradoxe de la jeune pré-ado qui veut conserver les cheveux longs, avec ses belles anglaises MAIS qui brait comme un âne dès qu’il s’agit de les brosser et les démêler. Ses cheveux de gorgone, je les appelle, parce qu’ils semblent avoir une vie propre et indépendante, ils n’en font qu’à leur tête, se jettent en paquet sur la brosse, s’y entortillent et n’en démordent pas ! J’ai essayé quelques recettes qui ne se sont jusqu’à présent pas avérées parfaites, soit elles démêlaient bien mais laissaient le cheveu un poil gras, soit le démêlage était certes facilité mais pas de façon ultra flagrante.

Comme elle partait 2 semaines en colo et qu’il fallait qu’elle soit autonome au niveau du coiffage sans qu’il y ait nécessité de tout couper au retour (ça ne l’aurait absolument pas dérangée de ne pas coiffer ses 30 cm de masse capillaire durant tout ce temps… un vague coup de brosse sur le dessus et zou, ni vu ni connu j’t’embrouille, tant pis si ça fait dreadlocks en dessous !) il a donc fallu que je gamberge et lui prépare une mixture facile d’utilisation (donc en spray fin), qui sente bon (si l’odeur ne l’avait point agréée elle ne s’en serait point servi, on a sa coquetterie à 11 ans) et qui soit efficace sans qu’il  y ait besoin de 50 pschits tous les matins.

Voilà la Douillette, une recette de lait un peu épais mais sprayable à pschitter le matin avant le brossage. et/ou en après shampooing sans rinçage. Enfin une recette qui convient bien à sa tignasse.

La recette est là

lait démêlant1



Crème peaux matures à la rose mais pas rose

creme à la rose gros plan

C’eut été trop facile que de faire une crème à l’hydrolat de rose et huile de rose musquée qui soit de couleur rose et qui sente uniquement la rose !

Hydrolat de rose certes, mais accompagné d’une pointe de fleur d’oranger. L’odeur est subtile, la crème fait bien son job de bonne crème pour peau mature et fatiguée, pas trop grasse (pas trop… néanmoins, on pourrait alléger avec des émollients comme le « Dry touch » de chez Aroma-zone ou le Dicaprylyl carbonate (qui dans ce cas remplaceraient l’huile de jojoba dans la recette)

La recette est là



Zénobi, savon à la boue de la Mer Morte et à l’huile d’argan

Zénobi, à la boue de la Mer Morte1 Encore un savon de riche (Boue de la Mer Morte et huile d’argan). Encore un savon expérimental, ça faisait un moment que l’idée me titillait, ayant reçu il y a peu un savon d’Aleph à la boue de la mer morte. Le plus difficile était de ne pas mettre trop de boue, ce qui rendrait le savon long à sécher d’une part (mais là aurait été son moindre défaut) et peut être friable d’autre part, comme lorsqu’on ajoute trop d’argile à la trace.

J’y suis tout de même allée généreusement en bouillasse, même pas peur.

Coco 25%

Palme (bio et équitable) 20%

Huile d’arachide 20%

Huile d’olive 20%

Huile de carthame 15%

Eau et soude à calculer pour un surgraissage à 8%

A la trace : 150 gr de boue de la mer morte et 50 gr d’huile d’argan (pour 1,5 kg d’huiles) Quand je vous dis que c’est un savon de luxe !

Soapcalc indique un INS de 158.

Couleur vert-gris pastel avec traces de cendre de soude, j’adore son look. Soyeux et très doux au toucher, avec ce toucher spécifique aux savons contenant de l’argile (ah, ça me fait penser que je n’ai jamais fait de savons au rhassoul, tiens… et hop, un de plus sur ma to-do list)

 



Savon Le miel et les abeilles

(ce titre rappellera probablement des choses à certaines d’entre vous ! Petit flash back)

 

le miel et les abeilles1

Dans le même esprit de synergie que la crème aux produits de la ruche, voici le savon Le miel et les abeilles. Au programme : miel, propolis et cire d’abeille jaune.

Sans huile de palme.

Coco 30%

Olive 30%

Ricin 5%

Cire d’abeille 5%

Huile de colza 30%

Beurre de karité 10%

Eau et soude à calculer selon votre calculateur pour un surgraissage à 8%

A la trace (pour 1,5 kg d’huiles) : 1 cuillère à soupe de propolis mixée et 125 gr de miel en rayons (avec ses rayons. Oui, c’est un savon de riche !)

Soapcalc indique un INS de 141, ce qui semblerait assez faible à première vue mais il a durci et séché comme ses petits camarades (l’apport supplémentaire de cire en rayons , non comptabilisé dans  le calcul initial peut être)

Douce odeur de cire et de miel, c’est en plus un joli savon.

 



Crème visage La ruche d’hiver

Ruche d'hiver

J’ai récidivé avec les produits de la ruche, cette fois j’ai fait plus d’association (pour une meilleure synergie) que ça n’avait été le cas  avec la précédente crème Eos.

Une crème toute douce, avec à peine une légère odeur de propolis. Recette ici



Eos, crème estivale légère au miel, peaux matures

Crème été  peaux matures1

Une jolie petite crème estivale pour peaux matures, faite pour ma belle-maman et une amie. Une belle réussite, je suis fière de moi (mode autocogratulation ON), j’adore sa texture, sa pénétrabilité et l’aspect souple de la peau après.

La recette est là, enjoy. Encore une recette faite à la Naturalis.

Clique  : Crème d’été peau mature

 

 

 



Crème pieds avocat-chanvre-menthe.

creme pieds menthe citron3

J’ai voulu refaire de la  crème kératolytique pour les pieds (celle à 15% d’urée qui fait des pieds d’ange) mais il me manquait certains ingrédients. Qu’à cela ne tienne, de toutes façons je refais rarement deux fois une recette à l’identique.

Il en est ressorti une crème épaisse, qui fait effectivement le pied doux mais qui, contrairement à la précédente, laisse une couche cireuse un peu plus longtemps.

Je l’ai faite à la Naturalis, j’avais un peu la flemme. Je me sers rarement de cet appareil, par périodes, on va dire. J’ai à plusieurs reprises hésité à al mettre en vente et puis finalement non, je la garde justement pour les fois où j’ai la flemme de faire la vaisselle de tous les pots et lorsque je sens que l’heure du goûter approchant, mes trolls vont débarquer dans la cuisine et ruiner tout mon espace désinfecté ! Je mets du one-pot, je mets tout dedans sauf les hydrolats, l’urée et le conservateur que je rajoute après refroidissement partiel, et c’est parti pour 3 tours à froid.

Le recette est là clic

creme pieds menthe citron1



Sérum visage peaux sèches et matures

J’adore les huiles pour le visage et le corps. Oui, les huiles peuvent ne pas être grasses et elles nous font généralement beaucoup de bien.

Je ne m’en passe plus, le matin, le soir, sur le visage et depuis peu en contour des yeux (mes yeux ont eu du mal mais j’ai fini par trouver les huiles qui conviennent et qui ne me font plus, par capillarité, pleurer les yeux.

Après la recette d’huile visage pour vingtenaire, voici l’huile visage qui va bien aux quinqua (et plus !) Clique sur le lien :

Huile-sérum visage peaux sèches et matures

serum huileux peaux matures



Les chantilly de karité

Chantilly de karité-beurre de mangue et huile d'argousier (fruit)

Chantilly de karité-beurre de mangue et huile d’argousier (fruit)

Je suis revenue, temporairement probablement, à mes premières amours : les beurres de karité. Basiques, presque simples à faire, efficaces en hiver ou sur peaux sèches…

Toutefois, mes beurres de karité (et autres gras) sont de vrais-faux beurres, ils ne contiennent pas uniquement du gras mais également du gel d’aloe vera.

Recette(s) ici



Huile visage peau de vingtenaire

Je me suis rendue compte que je n’avais pas mis une seule recette de mélange d’huiles (visage ou corps). Et pourtant, j’en utilise en permanence, à la place ou sous ma crème, sur le visage, sur le corps, sur les mains…

Un premier mélange ici, pour vingtenaire souhaitant protéger sa peau des radicaux libres et du vieillissement.

Tout simple, facile, et l’avenir dira s’il a été efficace (bien sûr qu’il le sera !)



Savon l’Affreux

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Il aurait pu s’appeler La beauté cachée des laids. Non non, ne niez pas, il n’est vraiment pas beau. Mais ce n’est pas grave, il fera bien son job de savon, au final, c’est bien ce qu’on lui demande (je me console comme je peux !)

Le figuier du jardin n’a jamais autant produit que  cette année. Tardivement. A tel point que nous avons  cru qu’il boudait, contrarié qu’il était suite à la drastique coupe de printemps que lui avait infligé mon Doux. Mais non, il prenait son temps. Après les compotes de figues, les confitures de figues, les tartes aux figues, les tajines aux figues, les figues croquées fraichement cueillies, je suis tombée sur la recette de Patsch sur Potions et Chaudron qui m’a inspirée plus que de raison !

savon figuier2

Infusion corsée de feuilles de figuier, macérat corsé de feuilles de figuier et feuilles de figuier  au fond du moule pour le motif… je n’y suis pas allée de main morte.

La recette

Huile de coco 30%

Palme (bio & équitable, on ne le rappelle jamais assez) 20%

Feuilles de figuiers macérées dans huile de colza tiède 30%

Feuilles de figuier macérées dans huile de tournesol tiède 20%

Décoction de feuilles de figuier pour un surgraissage à 10%

Une grosse cuillère à café de thé vert matcha

 

Sur ma lancée, d’un optimisme aveugle, j’ai ajouté à la trace une bonne cuillère à café de thé matcha (oui, ce thé en poudre très fine, d’un superbe vert lumineux, qui coûte un bras mais que je trouve imbuvable, et qui ne passe pas non plus dans des cakes ou des muffins !) Je n’aurais peut être pas dû…

Toujours dans le même élan quasi mystique, j’ai coulé ma pâte à savon sur un lit de feuilles fraiches, et recouvert le tout  de feuilles également. Espérant retrouver les jolis motifs nervurés au démoulage.

J’aurais dû anticiper l’effet symbiotique de la pâte à savon riche en soude sur la feuille fraiche…

Au démoulage 48h après, mon savon avait une couleur marron que j’en aurais pleuré de dépit… Point de vert du tout… les feuilles de figuier ont fusionné avec le savon, j’ai dû les retirer à la pince à épiler en poussant des jurons jusqu’à perdre patience. J’étais à 2 doigts de tout jeter.

Je les ai néanmoins découpés, laissés sécher… Au final, ils me le rendent bien : leur odeur est superbe, douce, sucrée, fruitée et herbacée à la fois. Et puis je me suis habituée à leur mocheté… Ma foi, leur vocation est de fondre sous la douche. Et vu le peu d’égard que leur accorde ma horde de jeunes mâles (« Et ben ? C’est un savon, quoi… ») , je me demande souvent à quoi ça sert que j’y mette amour et dévotion si ce n’est pour mon plaisir personnel (et ça, je le vaux bien !)

Pour me consoler, mon Doux m’a dit « il n’est pas plus moche qu’un savon d’Alep »… Certes.

Où l'on voit la feuille prisonnière du savon

Où l’on voit la feuille prisonnière du savon

 

 



Savon Xocoatl (sans huile de palme)

Chocolaaaaaaat !

Un défi : utiliser le chocolat sous un maximum de formes. Cacao non sucré en poudre, chocolat noir à croquer 80% de cacao, beurre de cacao odorant et coloré. J’aurais pu mettre des fèves de cacao broyées pour un effet gratouille mais je voulais ce savon comme une gourmandise, décoré au mica doré.

La chocolathérapie ou les effets anti-âge du chocolat sur la peau.

Savons chocolat-épices

Huiles et beurres

Beurre de coco 30%
Huile d’olive 22%

Beurre de karité 20%
Beurre de cacao 18%
Huile de ricin 10%

Liquide et soude

Soude à calculer pour un surgraissage à 10% (Calculateur Soapcalc)

Liquide de dissolution : eau de source

 

Mélanger aux huiles et beurres (pour 1 kg de gras) :

  • 2 grosses cuillères à soupe de cacao en poudre,
  • 2 cuillères à soupe de lait entier en poudre,
  • 1 cuillère à soupe de miel
  • 1 cuillère à soupe de mélange d’épices en poudre pour pain d’épices, au préalable bien broyées au mortier

Mixer au mixer plongeant avant d’y verser la lessive de soude.

 

A la trace, verser 1/2 tablette (100gr, soyons fous !) de bon chocolat noir pâtissier fondu. Bien mélanger à la spatule et admirez la couleur !

Attention, la trace est rapide ! Découpage sous 24h, voire moins. Après mise en moule, saupoudrer de mica doré (saupoudrer délicatement, pas le balancer à la truelle) ou de feuille d’or alimentaire si vous en avez.
Au fil du temps, en séchant, la couleur prend une teinte plus chaude, plus profonde et l’odeur des épices prend le pas tout en restant très discrète. C’est un savon extrêmement doux, aux fines bulles denses mais la forte quantité de cacao en poudre colore la mousse et l’eau…

Les épices en poudre apportent également un très léger touché grainé au savon. Un savon que j’adore et que j’adore offrir.

 

 

 

 



Savon Le panier du potager

Une bouteille de jus de légumes variés (principalement carottes, tomates, concombre, céleri) achetée un jour de bonnes résolutions. Une motivation qui diminuait chaque jour à la vue de la bouteille… Il n’en fallait pas plus pour que l’inspiration du détournement s’en saisisse et que naisse le savon Panier du potager !Panier du marché, savons aux légumes de l'été

Huiles et beurres

Beurre de coco 25%

Beurre de palme bio et équitable 25%

Beurre de karité 10%

Huile d’olive 5%

Huile de colza 20%

Huile de tournesol 15%

Liquide et soude

Soude à recalculer pour un surgraissage à 8% à l’aide d’un calculateur (soapcalc pour moi)

Liquide de dissolution : jus de légumes surgelé. Ce jus de légumes étant composé de purée de légumes et d’eau, j’ai rajouté 30% de jus en plus pour obtenir la bonne quantité d’eau.

 

Savon un peu plus long à sécher que les autres à cause de l’importante quantité de liquide. Une couleur superbe, une belle mousse et comme d’habitude avec le beurre de karité d’un coté et le surgraissage de l’autre, idéal peaux sèches.

On bénéficie en plus des propriétés des légumes (carotte, tomate et concombre, vos alliés contre le teint terne)

Et non, ce savon ne sent pas la soupe !

 

 

 

 



Savon : Avoine-karité

J’aime beaucoup utiliser les laits végétaux dans les savons, ils apportent je trouve beaucoup d’onctuosité.

Karité-lait d'avoine-flocons d'avoine, peaux sèches et fragiles

Beurres et huiles

Beurre de coco 25%

Beurre de palme (bio et équitable) 20%

Huile d’olive 20%

Beurre de karité du Bénin 15%

Huile de carthame 20%

Liquides et soude

Soude à recalculer pour un surgraissage à 8% (calculateur utilisé : Soapcalc)

Liquide de dilution : lait d’avoine congelé

Flocons d’avoine mixés ajoutés à la trace.

 

Découpage après un jour et demi. A l’usage, la mousse est douce et soyeuse, les bulles de taille moyenne ; l’avoine mixé apporte un très léger effet gratouilli et un bel effet esthétique

 

 

 

 



Ma beauté dans la cuisine (1/3) : les huiles de table

Je parlerai essentiellement des ingrédients-beauté alimentaires, soit fruits, légumes, farines, huiles mais ni fleurs ni plantes qui ne se trouvent pas couramment dans tout bon réfrigérateur. En effet, ces ingrédients sont faciles d’accès, sans danger majeur (sauf si vous vous savez d’un terrain allergique et que vous connaissez vos intolérances) et relativement efficaces. Ce sont des ingrédients anciens dont les propriétés sont à nouveaux l’objet d’études scientifiques récentes. .

Posons en préambule quelques précautions d’usage 

Ici, il sera uniquement question d’entretenir la beauté et la santé de sa peau, de remédier à quelques petits soucis cosmétiques du quotidien mais nullement de traiter de pathologies plus lourdes qui relèvent d’un médecin dermatologue.

Les recettes proposées sont sans conservateurs car elles sont à utiliser dans l’instant, sauf précisé, éventuellement dans les 2-3 jours qui suivent et conservées au réfrigérateur mais guère au-delà. De la même façon que vous ne mangeriez pas une mayonnaise ni d’épinards béchamel maison qui s’ennuieraient depuis déjà dix jours dans votre frigo, n’utilisez pas sur votre peau de mélanges aqueux (contenant une importante quantité d’eau) au-delà de 72h : plus votre produit sera frais avec ses principes actifs vifs et vigoureux, plus efficace il sera. Il vaut mieux faire de petites quantités aussi souvent que nécessaire afin d’éviter la prolifération bactérienne potentiellement génératrice de rougeurs et de boutons.

(quelques recettes seront données  dans la partie 3/3, à la fin de la série)

 

Je liste rapidement ici les huiles les plus courantes, celles que l’on trouvera sans faillir dans la cuisine de ma voisine, de ma mère ou dans la vôtre.

Elles seront toujours choisies vierges et de première pression à froid, de préférence biologiques, pour une qualité optimale. Evitez les huiles raffinées dépourvues d’une grande partie de leurs principes actifs, elles n’ont que peu d’intérêt autant cosmétique qu’alimentaire.

Olive 

Riche en vitamines A (régénérant cellulaire), E (antioxydante, c’est-à-dire qu’elle lutte contre les radicaux libres en les neutralisant), D (renforce la couche cornée), en phytostérols apaisants et anti-inflammatoires. Elle est l’une des huiles les plus riches en oméga-9 (74% d’acide oléique), un acide gras mono-insaturé (AGMI) aux propriétés réparatrices et cicatrisantes. Elle est hydratante, adoucissante, réparatrice et nourrissante. On garde en mémoire : qui dit « régénère les cellules » dit anti-rides  (retarde l’apparition des rides, on ne parle pas ici d’effet botox !) et peau souple et douce ! La découverte des vertus de beauté de l’huile d’olive ne date pas d’hier : déjà Pline l’Ancien, au 1er siècle, en vantait les qualités autant médicales que cosmétiques, et les belles Romaines et Grecques s’en oignaient la peau et les cheveux.

Elle convient aux cheveux comme à la peau, dans les masques, en massage du visage (à condition d’en supporter l’odeur!), en bain capillaire avant-shampooing.

 

Tournesol 

C’est une huile de base sèche et fluide riche en acides gras essentiels oméga-6  (l’acide linoléique, présent là à 70%) et en vitamine E antioxydante. Elle renforce la barrière cutanée, est anti-déshydratante (grâce aux oméga-6) et nourrissante. C’est une bonne huile qui assouplit et adoucit tout type de peau. Convient pour des démaquillages express, en huile de massage, en huile de support pour les macérations de plantes et en ingrédient de base pour les masques visage.

 

Colza 

Elle est traditionnellement très peu utilisée en cosmétique. Toutefois, sa richesse en vitamine E (en proportion de 32 mg/100gr) et en acide oléique (l’oméga-9 ici présent à 63%) en fait une huile anti-oxydante et réparatrice juste après l’huile d’olive. Convient bien aux peaux sèches, en démaquillant d’urgence, en massages du visage. De la famille des brassicacées, ou crucifères (chou, brocoli…) son odeur peut déplaire. Peu chère, elle est parfaite en savonnerie à froid car, comme toutes les huiles riches en acide oléique, elle apporte douceur et onctuosité au savon.

 

Sésame

Pour un usage cosmétique, prenez soin de la choisir pressée à froid et non issue de graines grillées destinées à en amplifier le goût. Riche en acides gras essentiels (les acides gras insaturés que sont les oméga-6 et oméga-9, présents ici à 85%), elle pénètre rapidement dans la peau sans laisser de film gras. Réputée pour atténuer les douleurs articulaires, elle agit également comme filtre solaire  léger en absorbant les UV. Régénérante, elle convient très bien aux peaux abimées (eczéma, peaux desséchées, psoriasis).

 

Arachide

(vierge et non torréfiée, à éviter en cas d’allergie). Comme l’huile de colza, elle se rencontre peu en cosmétique malgré son taux élevé d’acides gras insaturés (omégas-6 et 9) égal à celui de l’huile de sésame, ce qui fait d’elle un bon soin anti-inflammatoire (massages anti-douleurs musculaires par exemple) et nourrissant des peaux sèches. Avec son taux de vitamine E de 40 à 50 mg/100gr, elle a de bonnes propriétés anti-oxydantes. Convient aux peaux et cheveux secs et fragiles.

 

Maïs

Elle non plus n’est guère utilisée en cosmétique, pourtant, sa forte teneur en vitamine E et ses 86% d’acides gras insaturés (surtout en acide gras linoléique, notre fameux oméga-6) en font une très bonne huile pour peaux sèches et pour traiter les eczémas. Corps et visage, huile de massages nourrissants, masques.

 

Noix

(non toastée et à éviter en cas d’allergie). Très riche en AGI, elle possède en quantité tous les bons omégas (-3, -6 et -9) ainsi que de la vitamine E mais elle n’est pas très utilisée en cosmétique car on la trouve généralement issue de noix toastées. Si vous avez la chance d’en dénicher une qui soit artisanale et non grillée (si votre pépé a des noyers et un pressoir ou si vous venez en vacances dans la vallée sud du Grésivaudan), vous pourrez profiter de ses bienfaits autant alimentaires (elle abaisse le taux de cholestérol, possède des propriétés anti-anémiques et protège les cellules du système nerveux) que cosmétiques. Elle peut être utilisée en massages (mélangée à une autre huile plus fluide) pour ses propriétés drainantes, elle nourrit les cheveux très secs ou frisés, elle est également adoucissante, cicatrisante et anti-oxydante. Elle peut traiter efficacement l’acné et les rougeurs du visage.

 

Pépins de raisin

(difficile à trouver en vierge et pressée à froid, on peut se contenter de la version extraite par solvants ou raffinée mais les propriétés seront bien diminuées) Encore une huile très riche en oméga-6 (60% d’acide linoléique, dis donc !) et en vitamine E (décidément, vous en avez des merveilles dans vos placards !) Très riche en anti-oxydants, elle régénère les peaux matures, nourrit les peaux sèches et abîmées, hydrate les peaux grasses et répare les cheveux secs et abîmés. Elle convient bien en guise de démaquillant minute car elle  désincruste les pores et de plus, c’est une huile fine facilement rinçable. Non grasse, elle pénètre facilement dans la peau.

 

Les autres gras de ma cuisine

La crème fraiche, le yaourt

(nature, le yaourt, on est d’accord…) Riches en matières grasses (sauf si vous les prenez à 0%, forcément…) ils peuvent être versés dans l’eau du bain (ils peuvent servir à dissoudre les huiles essentielles par exemple, qui, rappelons-le, sont solubles dans l’huile mais pas dans l’eau, il leur faut donc un support qui soit lui, à la fois soluble dans l’eau ET dans l’huile) ou servir de base à un masque visage mélangés à un peu de miel et d’argile blanche par exemple.

Le yaourt rééquilibre la flore cutanée comme il le fait avec la flore intestinale, rétablit le pH et participe ainsi aux défenses naturelles de la peau. Il a une action hydratante et légèrement exfoliante grâce au lactose et acides lactiques qu’il contient. Peau douce et lumineuse en vue !

On peut donc se servir de l’un ou de l’autre comme base pour les masques mais également comme démaquillant doux. Pensez à bien rincer si vous ne voulez pas sentir le vomi de nourrisson  lait aigre.

 

Le lait (entier)

Riche en protéines, calcium, vitamines A (favorise le renouvellement cellulaire) et B (excellent pour renforcer la fibre capillaire), acide lactique et matières grasses, il est adoucissant , astringent et détoxifiant. En poudre ou liquide, on le mélange dans le bain, on l’intègre dans un masque visage ou cheveux. Cheveux fins et mous, et tout type de peaux même les plus sensibles. Et on rince soigneusement, surtout !

 

Le beurre 

Je n’ai rien trouvé dans la littérature sur l’usage cosmétique du beurre de vache, je n’ai jamais essayé non plus mais ses propriétés ne doivent pas très éloignées de la crème fraiche, les protéines en moins. Il contient tout de même près de 30% d’AGI (nos bons omégas), des vitamines A, D et E.

 

La graisse de canard

Avec ses 65 % d’AGI dont une grande partie d’oméga-9-l’ami-des-peaux-abimées,  la graisse de canard  est un formidable anti-callosités et fait le talon tout doux. Elle est excellente pour nourrir les peaux et cheveux secs à très secs. Une noisette en massage nourrissant, ou en masque. Il vaut mieux utiliser la graisse en pot « nature », n’essayez pas de récupérer la graisse du pot de confit, gardez-la plutôt pour faire rissoler les patates nouvelles.

 

Sa copine la graisse d’oie

Elle dispose d’encore plus d’oméga-9 que la graisse de canard. Si je n’ai pas trouvé trace de son usage cosmétique dans mes recherches, elle n’en reste pas moins un excellent réparateur des peaux abimées. On peut se dire que la fin justifie les moyens si on passe outre son odeur « Réveillon de Noël ».

 

Les graisses à friture (à base de coco ou de palme)

Elles vont très bien pour faire des savons (elles apportent dureté et pouvoir moussant) mais elles sont hydrogénées… Donc a priori sans grand intérêt. Vous avez mieux dans la cuisine, il est rare que l’on se retrouve en panne de tout cosmétique et qu’on n’ait qu’un bout de Végétaline® à utiliser en guise de démaquillant !

 

A suivre: les fruits et légumes (2/3) et les poudres et autres ingrédients (3/3)

 

 



Des ingrédients simples

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A l’origine, j’avais pensé ce blog et sa base de recettes pour un niveau déjà un peu avancé mais je me rends compte de la nécessité d’utiliser des ingrédients simples, de ceux que l’on trouve dans nos cuisines ou aisément en pharmacie.

Après tout, c’est bien de cette manière que j’ai commencé à concocter d’étranges mixtures à base d’oeuf et de rhum lorsque j’avais 18 ans et des cheveux plus longs. J’ai pillé le placard familial à l’époque, j’ai testé des mélanges étranges en partant des propriétés de chaque ingrédient individuellement ; je transportais déjà ma bassine pour bains de pieds devant la télé sur le tapis flokatis familial.

Vous trouverez donc, dans les recettes à venir, quelques versions toutes simples pour filles pressées et néophytes. Puisse la découverte des bienfaits d’ingrédients tous simples vous porter un peu plus loin.

Le prochain billet sera une revue d’ingrédients que vous possédez mais dont vous ignorez les multiples compétences.  Et puis ensuite, ce sera à vous de jouer !



Bonjour !

Voilà enfin lancé le projet qui me tenait à coeur.

Il ne s’agit pas simplement d’un blog couplé à une liste de recettes mais surtout d’une base de données ingrédients et propriétés avec moteur de recherche. Toutes les tambouilleuses se sont déjà posé la question suivante : « j’ai tel et tel ingrédient dans mon frigo/placard, j’ai besoin/envie d’une crème avec telle(s) propriété(s) pour tel type de peau. » En tous cas, moi je me la suis posée trop souvent et j’en ai eu assez de faire chaque fois les mêmes fastidieuses recherches dans mes annales.

J’essaierai de remplir la base de recettes le plus rapidement possible afin de disposer d’un outil utilisable pour ces fonctions-là. En attendant, butinez butinez ce qui est déjà en place !

Et n’hésitez pas à commenter !



Le printemps, c’est le pied !

Oui, je vous l’accorde, elle est facile !

C’est souvent au printemps, lorsque les beaux jours donnent envie de ranger les bottes qu’on se préoccupe de ce à quoi ressemblent nos pieds. Emmitouflés pendant des mois, quasiment oubliés, ils finissent l’hiver rêches, fripés et les talons cornés. Si vous les avez délaissés, pas de panique, il n’est pas trop tard pour vous reprendre en main (!)

Certes, il existe toute une batterie d’ustensiles pour attaquer la corne des pieds, de la simple râpe (type râpe à fromage) au rasoir (type épluche-légumes) mais je préfère pour ma part crémage quotidien et gommage régulier au sucre qu’une attaque aux outils agressifs.

Etant  un peu paresseuse d’une part, avec peu de temps véritablement pour moi d’autre part, je n’ai que très peu d’énergie à consacrer à mes autopapouilles. Je me concocte donc des produits multifonctions ou le plus efficaces possible.  Pour cela, je consacre un peu de temps tous les jours aux soins du corps, mais ce petit effort quotidien de quelques minutes m’évite les mauvaises surprises et les « beauty rattrapages » chronophages et énergivores  pour remettre la friche en beauté.

Je fonctionne  avec une crème pour les pieds kératolytique riche en urée qui me fait le peton doux toute l’année. La recette est ici.

 

Petite routine de printemps (elle peut devenir petite routine mensuelle ou même hebdomadaire, si vous avez du courage)

  • Etape 1 : le bain de pieds relaxant

Facile et agréable !  Diluer 4 gouttes d’huile essentielle de lavande vraie (lavandula angustifolia) dans une petite poignée de gros sel marin non raffiné pour ses vertus cicatrisantes et sa capacité à éliminer les toxines. La lavande polyvalente a des propriétés anti-inflammatoires, antiseptiques, antifongiques et cicatrisantes. Vous pouvez également la mélanger à l’huile essentielle de menthe poivrée (Mentha x piperita L.) dans ce cas, 2 gouttes de chaque. Elle est également anti-inflammatoire et légèrement anti-infectieuse.

Jeter cette poignée de sel aromatique dans une bassine d’eau tiède (l’eau doit arriver au niveau des chevilles) et installez-vous confortablement avec une serviette à portée de main.

  • Etape 2 : le gommage.

Vous pouvez faire suivre le bain de pieds d’un gommage, si vous avez le temps. Sinon, le gommage peut attendre votre prochaine douche. Si vous enchainez bain de pieds-gommage, pensez à préparer ce dernier avant de mettre vos pieds à trempouiller et gardez-le à portée de main.

Mélanger 3 grosses cuillères à soupe de sucre roux non raffiné et de sel fin gris (faites les proportions que vous voulez, 2 de sel 1 de sucre, ou l’inverse, ou moitié-moitié), 1 cuillère à soupe de miel liquide (plus facile à travailler), une cuillère à soupe d’huile (dans l’idéal : olive, carthame, ricin, amande douce… Mais n’importe quelle huile de table conviendra, faisons simple) Bien mélanger  et ajouter une cuillère à café d’un tensio-actif quelconque (gel douche, shampooing, savon liquide) pour une meilleure rinçabilité du gommage. Rajouter encore 4 gouttes d’huiles essentielles, lavande vraie et/ou citron (tonique et anti-bactérien) par exemple et mélanger intimement. Vous devez obtenir une pâte qui se tienne en boulettes de la taille d’une noix. Si ce n’est pas le cas, rajouter sucre et/ou sel.

Procéder ensuite à un gommage-massage doux de tout le pied, sans trop insister sur le dessus à peau plus fine. Rincer. S’il vous reste du produit, vous pouvez l’utiliser en gommage corps mais en aucun cas en gommage visage, les grains du sucre et du sel sont trop agressifs pour la peau fragile de cette partie du corps (on utilisera le sel sous d’autres formes pour profiter de ses bienfaits sur le visage).

  • Etape 3 : nourrir la peau

Après le bain de pieds et le gommage, profitez-en pour nourrir au maximum vos pieds. Si vous ne disposez de rien d’autre, tartinez-les généreusement de votre meilleure crème de nuit (vos pieds le méritent bien !) et massez amoureusement. L’idéal ? Le beurre de karité, tartiné en massage le soir avant de se coucher et laissé toute la nuit.