Crème corps Chocothérapie

Crème chocothérapie

Le cahier des charges

Une crème à tout faire, corps, mains, visage si nécessaire, tout ça pour une petite-grande fille et éventuellement son petit frère et sa poussinette de petite soeur. Bref, une crème douce et apaisante destinée à des enfants.

Le choix des ingrédients

Le beurre de cacao brut non filtré non désodorisé (mais quelle idée, misère,  désodoriser du beurre de cacao !) pour ses propriétés apaisantes , protectrices et nourrissantes.

Le macérat de calendula, anti inflammatoire, cicatrisant et adoucissant des peaux sensibles.

L’émulsifiant cire olive douceur, l’émulsifiant apaisant et protecteur tout doux qui fait de belles crèmes doudous pour les peaux fragiles.

le palmitate de cetyl (d’origine végétale celui-là) est un acide gras issu  des acides palmitique et cétylique qui sert d’agent de consistance et rétablit l’équilibre lipidique.
Le gel d’aloe vera pour ses propriétés cicatrisantes. La forme gel (jus d’aloe vera avec un peu de gomme) va apporter à la crème un moelleux supplémentaire mais surtout va aider à la stabilité de l’émulsion.

L’urée est un excellent hydratant et adoucissant des peaux sèches et assoiffées.

L’allantoine adoucit et répare les peaux irritées et sensibles, la poudre d’avoine colloïdale nourrit, apaise les irritations des peaux sensibles et irritées.

Mise en oeuvre

Encore une fois, une crème faite à la Naturalis, mais on peut très bien la faire en one pot au fouet à main ou mieux, au mixeur plongeant. Le mixeur plongeant permet de battre plus rapidement qu’on ne le fait manuellement (j’adore enfoncer des portes ouvertes !), l’agitation rapide permettant une granulométrie plus fine de l’émulsion en diminuant la taille des gouttes. L’émulsion est également plus stable dans le temps. Idéalement donc, lorsque je fais des crèmes pour le corps, je me sers du mixeur plongeant lorsque je ne sors pas ma Naturalis et je fais des batchs de 200 gr minimum (plusieurs pots de 100gr, soit à distribuer soit à conserver au frais)

Une fois à chaud pour les phases huileuse et aqueuse (aucun ingrédient fragile), 2 fois à froid en rajoutant les ingrédients de la phase 3.

creme chocotherapie2

Phase huileuse (41%)

Beurre de cacao 20%

Palmitate de cetyls 2%
Cire olive douceur 9%

Macérat de calendula 10%

Phase aqueuse (53,5%)

Eau de source 38%

Gel d’aloe vera 15,5%

Phase 3 actifs et conservateur (5,5%)

Conservateur (ici, le Cosgard) 0,8% ( je blinde généralement à 0,8% dans les crèmes destinées au corps ou aux mains, on y revient plus souvent dans la journée qu’une crème visage)

Vitamine E 0,2%

Urée 2%

Allantoïne 0,5%

Poudre d’avoine colloïdale 2%

Verdict

Une crème brillante, bien épaisse et moelleuse, belle odeur de chocolat mais pas entêtante, bon étalement et laisse la peau douce et légèrement parfumée.

Une variante plus chic de cette crème-là et finalement, elle sera notre crème de l’hiver, à la grenouillette et à moi. A faire et refaire, donc.

J’ai hésité à rajouter un ou 2 carreaux de chocolat, ce sera donc pour la prochaine version, avec du chocolat cru 100% , afin de profiter encore plus des riches propriétés de la théobromine (déjà présente dans le beurre de cacao).

 

chocotherapie gros plan

 

 

 



Eos, crème estivale légère peau mature

Le cahier des charges

C’est l’été (ou presque, on va y croire !) et je souhaitais, pour ma belle-maman et une amie, (et moi quand j’aurai terminé mon précédent pot) une crème à la fois très légère, hydratante et anti-âge. Non grasse et très pénétrante. Je n’ai eu qu’à reprendre une ancienne recette dont je trouvais la texture merveilleuse, très douce, légère mais protectrice, et l’adapter à la saison. En y rajoutant des bidules  ci-delà (à bon escient.)

Le choix des ingrédients

L’huile de sésame (sesamum indicum) pour son coté à la fois régénérant, assouplissant et au touché non gras couplé à un petit effet protection solaire d’indice 2 (j’aurais pu mettre de l’huile d’olive qui offre une protection solaire plus élevée – d’indice 8, semble-t-il- mais elle est beauuuuucoup plus grasse)

Beurre de karité-mon-meilleur-ami  (butyrospermum parkii) parce que le beurre de karité c’est bon pour tout (je ne le répèterai jamais assez !) et parce que lui également offre une légère protection solaire (indice 4, nous dit la littérature sur le sujet). Cette fois, j’ai pris du beurre de karité désodorisé (par procédé mécanique).

L’huile de son de riz (oryza sativa) pour son action anti-oxydante et son aide au renouvellement cellulaire ainsi que son touche sec et pénétration rapide.

Huile d’inca inchi (Plukenetia volubilis) pour son toucher sec et sa grande quantité en acides gras insaturés (Oméga-3 et -6)

Coco caprylate (Coco silicone chez Aroma-Zone) pour un effet silicone-like émollient peau de pêche.

(Tous les hydrolats que j’utilise viennent toujours de chez Fraisse-Quattrone, distillateurs en Ardèche)

L’hydrolat de géranium rosat (pelargonium odorata) pour son action anti-âge, anti-inflammatoire et cicatrisante,

L’hydrolat de carotte sauvage (daucus carotta) également anti-inflammatoire, régénérant avec un supplément non négligeable anti-peaux ternes.

L’hydrolat d’hélichryse (helichrysum italicum), un de mes chouchou, cicatrisant et astringent,

L’hydrolat de lavande (lavandula vera), cicatrisant et apaisant,

Le miel (d’oranger ici) pour ses propriétés adoucissantes, hydratantes et cicatrisantes,

L’actif Kiosmétine d’Aroma-Zone qui n’est autre que la chitine, agent filmogène qui lise les traits et raffermit la peau.

La silice (microsphères de silice chez Aroma-Zone) pour son toucher doux  et sa faculté à flouter les ridules.

Mise en oeuvre

Crème faite à la Naturalis, une fois à chaud pour les émulsifiants, le beurre de karité, coco caprylate  et eau, 1 fois à froid sans ajout, puis 2è fois à froid avec les huiles et , 3è fois à froid avec le reste (les hydrolats, le conservateur)

Phase huileuse

  • Emulsifiant Glyceryl stearate (émulsifiant VE chez Aroma-Zone) 2,5%
  • Huile de sésame 5%
  • Huile d’inca inchi 5%
  • Huile de son de riz 5%
  • Coco caprylate 3%
  • Beurre de karité 3%

Phase aqueuse

  • Eau de source 33%
  • Les hydrolats 30% (j’avoue, j’ai tout mis dans un même récipient, un peu de celui-là, un peu de l’autre jusqu’aux 30% de la recette)
  • Emulsifiant Sodium stearoyl lactylate  (MF chez Aroma-Zone) 5%
  • Gomme d’acacia 1%

Phase 3 (actifs et conservateur)

  • Conservateur selon les indications du fabricant, réajuster les pourcentages des autres ingrédients si nécessaire (ici, alcool benzylique Cosgard à 0,8%)
  • Microsphères de silice 2%
  • Kiosmétine (Chitine + béta glucan) 2%
  • Miel d’oranger 2,7%
  • Vitamine E (tocopherol)

Pas d’huiles essentielles, pas de parfum, crème nature. Bon, pas de bol, elle a la légère odeur d’amande du conservateur, mais très légère.

Verdict

Crème très douce à l’application, bon étalement et bon glissant, pénétration très rapide et laisse la peau ultra douce. C’est vraiment une crème légère pour l’été mais spéciale peau mature.

creme été peaux matures2



Huile-sérum visage peaux sèches et matures

Sérum huileux précieux

Cahier des charges

j’aime bien, parfois, faire des copies ou m’inspirer de ce qui se fait chez les marques célèbres. Je suis (re)tombée il  y a peu sur le site de la marque américaine Fig and Yarrow. Jolis produits, packaging sobre et classieux. J’ai donc fait en modifiant légèrement leur recette en fonction des ingrédients dont je disposais.

Choix des ingrédients

INCI Fig and Yarrow Facial Serum

Rosa rubiginosa (rosehip), squalane (from olive), Limnanthes alba (meadowfoam) seed, Simmondsia chinensis (jojoba), Corylus avellana (hazelnut), Argania spinosa (argan), Prunus domestica (plum) kernel, Punica granatum (pomegranate), Oenothera biennis (evening primrose), Tocopherol (vitamin E, non-GMO), Rosmarinus officinalis (rosemary) leaf extract, essential oils of: Rosa damascena (rose), Santalum spicatum (sandalwood), Boswellia carteri (frankincense), Vetiveria zizanioides (vetiver), Daucus carota (carrot seed).

Ma recette adaptée

(j’ai modifié également les proportions en fonction de ce dont ma peau a besoin, je n’ai pas cherché à faire une huile tout public) ; je n’ai pas non plus pesé les ingrédients, ils sont néanmoins ci-dessous dans l’ordre décroissant, sachant que la quantité de la 1ère huile ne dépasse pas 20% dans ma recette.

Huile de rose musquée (rosa rubiginosa)
Huile de meadowfoam (limnanthes alba)
Huile de jojoba (simmondsia chinensis)
Huile de noisette (corylus avellana)
Huile d’olive (olea europaea) en remplacement de squalane que je n’avais plus
Huile de noyau d’abricot (prunus armeniaca) en remplacement de l’huile de noyaux de prune (prunus domestica) dont je ne voulais pas l’odeur de frangipane (très gourmande) dans mon sérum
Huile d’onagre (oenothera biennis)
Huile de pépins de figue de barbarie (opuntia ficus indica) à la place de l’huile de pépins de grenade (punica granatum)
Huile de pépins de cassis (ribes nigrum) parce que je l’aime bien dans les soins anti-âge.
Vitamine E (tocopherol)
Huiles essentielles de rose, ciste, carotte et hélychrise, au lieu de rose, santal, encens et carotte de la version originale.

Rien qu’avec l’huile de figuier de barbarie et les huiles essentielles de rose et d’hélychrise, ça en fait un sérum ultra précieux !
Heureusement que la rose couvre l’odeur de la carotte, parce qu’entre l’odeur astringente de la ciste, et celle de la carotte, ça n’était pas gagné !

Verdict

J’adore les sérums huileux. J’en applique 3-4 gouttes le soir en léger massage, réchauffées dans la paume des mains, idem le matin sous ma crème de jour (dont il faudra d’ailleurs que je publie la recette).

Ce sérum pénètre rapidement sans laisser de film gras du tout, ma peau est très contente.

serum huileux peaux matures



Huile visage de Vanille

Cahier des charges

Ma belle-fille de 25 ans m’a demandé une huile anti-âge et anti-rides… Passé le premier moment de stupeur (25 ans, quoi, WTF ?!) j’ai cogité un peu. Il fallait donc une huile visage non grasse mais composée d’huiles bénéfiques pour lutter contre les méfaits des vilains méchants radicaux libres de sa vie de parisienne. Parce que c’est elle qui a raison, on ne prend jamais en compte trop tôt la conservation de son capital-peau.

Le choix des ingrédients

Jojoba parce qu’elle s’impose dans une huile pour son (jeune) âge, parce qu’elle est non grasse, assouplissante et rééquilibrante, elle convient autant aux peaux sèches que grasses.

Périlla, dattier du désert et lin parce qu’elles sont également très peu grasses et sont de merveilleuses huiles réparatrices et régénérantes (pour le cas qui nous occupe, hein, je ne parle pas là d’une huile riche pour quinqua !). Huiles essentielles de bois de hô, parce qu’on a dit anti-âge, elle est à la fois régénérante et purifiante, donc idéale pour les peaux encore jeunes avec un reste de potentiels bourgeons post-adolescents mais que l’apparition des premières rides d’expression chagrine, et d’ylang ylang, à la fois pour son parfum doudou et pour ses propriétés équilibrantes et régénérantes.

Verdict

Première sensation : application évanescente, belle odeur. Normalement elle devrait faire son job : suffisamment nourrir sa peau jeune normale à sèche avec prévention des premières rides. Sans laisser de film gras et utilisable aussi bien le matin que le soir. J’attends son retour d’utilisation et je complèterai.

Phase unique huileuse

Jojoba 40% du poids total des huiles
Dattier du désert 20%
Lin 15%
Perilla 15%
Argan 10%

Vitamine E (tocophérol)
Huile essentielle de bois de hô 5 gouttes pour un flacon de 10ml
Huile essentielle d’ylang ylang complète 4 gouttes

Si vous cherchez la vanille dans la recette, il s’agit d’un malentendu, point d’ingrédient vanillé là-dedans !