Mignonne, allons voir si la rose… crème peaux matures
| Publié le 04 juin 2016 par Labaroline | Laisser un commentaire

Le cahier des charges
Besoin d’une crème jour/nuit pour moi, nourrissante et douce pour ma peau fatiguée de fin d’année scolaire. Et cocooning. Envie de rose(s).
Le choix des ingrédients
Beurre de mangue pour le toucher doux qu’il apporte,
Huiles de rose musquée et d’onagre pour leur action régénérante et antirides.
Huiles de son de riz, jojoba et noyau d’abricot pour leur action anti-âge et leur coté huile sèche afin d’alléger l’ensemble.
Urée pour l’hydratation, gomme d’acacia pour stabiliser l’émulsion et profiter de ses (légères) vertus liftantes
Hydrolat de rose parce que ma peau aime.

Mise en oeuvre
A l’ancienne… bain-marie, phases acqueuse et huileuse chauffées séparément, mini mixeur.
Phase huileuse (22%)
Emulsifiant olivem 1000 8%
Huiles de rose musquée, d’onagre, de jojoba, d’ abricot et de son de riz 2% de chaque
Beurre de mangue 4%
Phase aqueuse (76%)
Eau 20%
hydrolat de rose 48%
gel d’aloe vera 5%
Urée 2% (à rajouter dans l’eau chauffée)
Gomme acacia 1% (à rajouter dans l’eau chauffée)
Phase 3, actifs et conservateurs
Conservateur selon recommandations du fabricant (ici, Cosgard 0,6% soit 19 gouttes/100g de produit fini)
Vitamine E 0,4 % soit 18 gouttes
Fragrance Fleur d’oranger (fragrance cosmétique naturelle Aroma-zone) 8 gouttes. L’odeur de la fleur d’oranger se mêle subtilement à celle de l’hydrolat de rose.
Verdict
Texture épaisse, légèrement gélifiée, j’adore l’odeur. Bon étalement. Et la crème n’est pas rose et ne sent pas la rose à plein nez.

Crème peaux mâtures La ruche d’hiver
| Publié le 31 janvier 2016 par Labaroline | Laisser un commentaire

Le cahier des charges
On ne change pas une formule qui gagne, j’aime tellement la crème aux produits de la ruche que j’ai voulu, pour ma belle-mère à nouveau, refaire une version hivernale de Eos, la crème estivale pour peaux matures. Et j’en ai gardé un pot pour ma consommation personnelle, bien sûr.
Le choix des ingrédients
L’huile de son de riz (oryza sativa) pour son action anti-oxydante et son aide au renouvellement cellulaire ainsi que son touche sec et pénétration rapide.
Beurre de karité-mon-meilleur-ami (butyrospermum parkii) parce que le beurre de karité c’est bon pour tout. J’ai utilisé à nouveau du beurre de karité désodorisé (par procédé mécanique) parce qu’elle ne m’est pas uniquement destinée et tout le monde n’apprécie pas (la bonne) odeur du beurre de karité non raffiné.
L’huile d’abricot, parce que c’est une huile fine restructurante et nourrissante.
L’huile de bourrache, huile riche excellent anti-rides nourrissante
La cire d’abeille, comme co-émulsifiant mais surtout pour la synergie qu’elle a avec les autres produits de la ruche présent dans la formule. Elle évite la déshydratation de la peau et apporte de la vitamine A.
Propolis, miel et gelée royale pour leurs capacités à aider la peau à se régénérer.
Mise en oeuvre
Cette fois je ne l’ai pas faite à la Naturalis mais au mini mixer electrique.
Phase huileuse
Huile de son de riz 5%
Huile de noyau d’abricot 5%
Huile de bourrage 5%
Beurre de karité (du Bénin) 5%
Emulsifiant Cire olive douceur (Fournisseur Aroma Zone, INCI Potassium olivoyl hydrolyzed wheat protein, cetearyl alcohol, glyceryl oleate, glyceryl stearate, potassium hydroxide) 5%
Cire d’abeille jaune qui-sent-bon-la-cire-d’abeille, en direct de l’apiculteur, 2%
Phase aqueuse
Mélange hydrolats « peau mature » (mélange d’hydrolats de géranium rosat, lavande vraie, cèdre, cyprès, hélychrise, sauge scarée, camomille, carotte sauvage et millepertuis, initialement préparés par Philippe Fraisse et Françoise Quattrone – 07, Etable, mes fournisseurs chouchous et quasi exclusifs d’hydrolats – mais qui viennent de tranférer leur savoir-faire et productions aux jeunes Camille et Fanny) 63,40%
Phase 3 (actifs et conservateur)
Silicone végétale (chondrus crispus extract) 5%
miel de lavande du producteur 2%
gelée royale lyophilisée 2%
10 gouttes d’extrait de propolis
Conservateur Cosgard 0,6%
Verdict
Elle me convient très bien, autant au niveau de la texture, même si elle est moins dense que je ne l’aurais pensé, elle s’étale bien (merci chondrus cripus), la couleur était d’un blanc virginal jusqu’à ce que j’y mette les grosses gouttes de propolis qui lui donnent une pointe de jaune.
Je la referai, encore et encore avec à peine quelques variantes.
Huile-sérum visage peaux sèches et matures
| Publié le 02 mai 2015 par Labaroline | Laisser un commentaire

Cahier des charges
j’aime bien, parfois, faire des copies ou m’inspirer de ce qui se fait chez les marques célèbres. Je suis (re)tombée il y a peu sur le site de la marque américaine Fig and Yarrow. Jolis produits, packaging sobre et classieux. J’ai donc fait en modifiant légèrement leur recette en fonction des ingrédients dont je disposais.
Choix des ingrédients
INCI Fig and Yarrow Facial Serum
Rosa rubiginosa (rosehip), squalane (from olive), Limnanthes alba (meadowfoam) seed, Simmondsia chinensis (jojoba), Corylus avellana (hazelnut), Argania spinosa (argan), Prunus domestica (plum) kernel, Punica granatum (pomegranate), Oenothera biennis (evening primrose), Tocopherol (vitamin E, non-GMO), Rosmarinus officinalis (rosemary) leaf extract, essential oils of: Rosa damascena (rose), Santalum spicatum (sandalwood), Boswellia carteri (frankincense), Vetiveria zizanioides (vetiver), Daucus carota (carrot seed).
Ma recette adaptée
(j’ai modifié également les proportions en fonction de ce dont ma peau a besoin, je n’ai pas cherché à faire une huile tout public) ; je n’ai pas non plus pesé les ingrédients, ils sont néanmoins ci-dessous dans l’ordre décroissant, sachant que la quantité de la 1ère huile ne dépasse pas 20% dans ma recette.
Huile de rose musquée (rosa rubiginosa)
Huile de meadowfoam (limnanthes alba)
Huile de jojoba (simmondsia chinensis)
Huile de noisette (corylus avellana)
Huile d’olive (olea europaea) en remplacement de squalane que je n’avais plus
Huile de noyau d’abricot (prunus armeniaca) en remplacement de l’huile de noyaux de prune (prunus domestica) dont je ne voulais pas l’odeur de frangipane (très gourmande) dans mon sérum
Huile d’onagre (oenothera biennis)
Huile de pépins de figue de barbarie (opuntia ficus indica) à la place de l’huile de pépins de grenade (punica granatum)
Huile de pépins de cassis (ribes nigrum) parce que je l’aime bien dans les soins anti-âge.
Vitamine E (tocopherol)
Huiles essentielles de rose, ciste, carotte et hélychrise, au lieu de rose, santal, encens et carotte de la version originale.
Rien qu’avec l’huile de figuier de barbarie et les huiles essentielles de rose et d’hélychrise, ça en fait un sérum ultra précieux !
Heureusement que la rose couvre l’odeur de la carotte, parce qu’entre l’odeur astringente de la ciste, et celle de la carotte, ça n’était pas gagné !
Verdict
J’adore les sérums huileux. J’en applique 3-4 gouttes le soir en léger massage, réchauffées dans la paume des mains, idem le matin sous ma crème de jour (dont il faudra d’ailleurs que je publie la recette).
Ce sérum pénètre rapidement sans laisser de film gras du tout, ma peau est très contente.

Chantillys de karité : karité-coco et karité-mangue
| Publié le 21 avril 2015 par Labaroline | Laisser un commentaire

Chantilly de karité-beurre de mangue et huile d’argousier (fruit)
Cahier des charges
Une envie depuis quelques mois de revenir à des mélanges simples couplée à une flemme immense à l’idée de concocter des émulsions multi-ingrédients. Une envie donc de revenir aux chantillys de karité que je faisais il y a quelques années et que j’avais bien vite abandonnées pour plus de sophistication.
Pour nos peaux sèches à tendance eczémateuse si pas nourries, pour toute la famille, pouvoir s’en servir comme crème pour les mains donc pas grasse et de pénétration rapide.
Choix des ingrédients :
Deux chantillys, sur un même principe : karité-coco, grand classique, et karité-mangue.
Beurre de karité
parce qu’une chantilly de karité sans karité, hu hu hu hu … ça n’est pas une chantilly de karité, on est d’accord ! Pour ses propriétés anti-inflammatoires et anti-gratouillis, nourrissantes et hydratantes y compris pour les cheveux. C’est un ingrédient que je mets dans quasiment tous mes produits destinés aux corps (je suis tombée dedans quand j’étais petite, il y a aussi un coté madeleine de Proust !) Karité brut du mali, cette fois. Il s’avère être moins jaune, un peu plus gris que le karité du Burkina que j’utilise habituellement.
Huile de coco
pour son odeur (non, ce n’est pas vrai, je déteste l’odeur de la noix de coco mais pour ceux qui aiment ça fait coup double) très hydratante et nourrissante également, peau et cheveux.
ou
Le beurre de mangue
très hydratant, adoucissant, régénérant.
Le gel d’aloe vera
cicatrisant et apaisant. De plus, la texture gel allègera l’ensemble et apportera un meilleur étalement.
Huile d’argousier (pulpe)
cicatrisante, régénérante, anti-infectieuse et adoucissante, riche en carotènes (attention au t-shirt blanc enfilé dès tartinage !) Utilisée donc aussi pour la teinte orange qu’elle apportera à la chantilly version beurre de mangue (c’est important aussi, la couleur qui joue sur notre imaginaire et notre mémoire !)
Huile de sésame,
tout comme le beurre de karité et l’huile de coco, riche en insaponifiables régénérants. L’huile de sésame, dans cette recette, a également l’avantage d’apporter son toucher sec
Huile de noyau d’abricot,
nourrissante et restructurante.
Une touche de dicaprylyl carbonate pour plus de glissant et alléger le toucher gras du bestiau.
Verdict
Deux chantillys à base de karité-mais-pas-que, parfaites pour les crémages du matin, du soir, des mains, des pieds, des cheveux, en masque avant shampooing, en ce que tu veux, à tout faire et pas (trop) grasses ! Bref, un must-have. Je regrette toutefois de n’avoir jamais assez la patience de fouetter suffisamment longtemps de façon à ne plus sentir les grains de karité. ça ne me dérange pas, ils fondent rapidement au contact de la peau. Vous pouvez utiliser du karité nilotica pour éviter ce désagrément (mineur) si les grains vous chafouinent.

Chantilly karité-beurre mangue-argousier
Mise en oeuvre
50% beurre(s)
25% gel d’aloe vera
25% huiles légères
Commencer par fouetter au fouet électrique le beurre de karité à température ambiante, jusqu’à une consistance bien onctueuse et quasi dépourvue des petits grains du karité. On s’amuse avec le fouet « un certain temps »…
Mettre une dizaine de minutes au congélateur et fouetter à nouveau le mélange durci. Une fois obtenue la consistance souhaitée (pas encore tout à fait chantilly mais presque), introduire lentement tout en continuant à fouetter (comme dans une mayonnaise) le gel d’aloe puis les huiles.
Mettre à nouveau 10 mn au congel et fouetter quelques petites minutes.
Mettre en pots désinfectés.
Selon les huiles utilisées, mettre de la vitamine E si elles sont fragiles. Ne vous affolez pas si le mélange ne « chantille » pas immédiatement tel que sur la photo, l’effet mousseux « crrr crrrrr » apparaitra quelques heures plus tard.
Karité-coco
40 % beurre de karité
25% gel d’aloe vera
10% dicaprylyl carbonate
25% beurre/huile de coco
Vous remarquez que dans cette recette je n’ai pas respecté à la lettre les proportions, c’est parce que le beurre de coco est semi-beurre semi-huile selon la température, on peut jouer avec les proportions sans toutefois baisser la quantité de beurres durs en dessous de 45%.
Karité-mangue-argousier
25% beurre de karité
25% beurre de mangue
25% gel d’aloe vera
10% Hv noyau d’abricot
5% hv sésame
5% hv argousier
5% dicaprylyl carbonate
Je ne conserve pas au frigo le pot entamé, la chantilly ne retombe pas pour autant mais elle ne dure pas très longtemps !